Marsouin accueille et soutient les équipes de recherche en sciences sociales qui travaillent aux carrefours entre les outils numériques, les gens et leurs environnements. Depuis quinze ans, le Gis croise les disciplines et mutualise les savoirs, il défriche, précise et clarifie les enjeux socioéconomiques liés aux usages du numérique pour mettre à disposition des décideur·euse·s, des citoyen·enne·s et des chercheur·euse·s, une gamme de données et d’analyses unique en France.
Numérique et identités
Ici, on s’intéresse aux effets des interactions en ligne sur nos sociabilités et nos modes de construction identitaires. Certaines de ces interactions, notamment les interactions hommes machines (IHM), peuvent être saisies par des approches en psychologie cognitive, en psychologie sociale ou en ergonomie.
Numérique, économie du partage et modèles d’affaires
Ici, on observe les mutations liées aux outils numériques dans de nombreux secteurs d’activités, marchands ou non. Il s’agit de caractériser de nouveaux écosystèmes et modèles d’affaires et de comprendre leurs potentialités en termes de création de valeur, d’emplois et de croissance économique.
Dans ce cadre, on observe particulièrement les dynamiques de production et de valorisation de données, liées aux modes de consommation et de production sur Internet.
Numérique, éducation et apprentissages
Ici, on parle des processus cognitifs et sociaux mobilisés dans les environnements numériques d’apprentissage : quelles technologies, quels enseignements et quelle didactique dans l’appropriation des savoirs ?
Ce thème mobilise tant la psychologie des apprentissages que les sciences de l’éducation ou celles de l’information-communication. Les approches d’évaluation ergonomique des environnements d’apprentissage, celles qui portent sur les pédagogies actives et les processus cognitifs mobilisés par les apprenants demeurent aussi pertinentes.
Numérique, organisation du travail et des entreprises
Ici, il est question du monde du travail. Les technologies de l’information et de la communication ont modifié les notions d’espace et de temps en renouvelant les interactions entre hommes et machines, entre collègues, hors et dans l’organisation. Ces nouveaux vecteurs de collaboration modifient les contours des communautés de travail et des frontières des entreprises.
Il s’agit, au fond, de comprendre les mille et unes manières dont le travail – et ceux et ce qui s’y rattachent – s’« accorde » avec les technologies de l’information et de la communication.
Numérique, médias, pratiques culturelles, droit & éthique
Ici, c’est le monde des médias que l’on déploie : circulation des informations, transformations du journalisme et des modes de production de l’information, pratiques informationnelles et culturelles en ligne etc.
Tout cela peut avoir partie liée tant avec des questions de démocratie, de citoyenneté, de pouvoirs et de militantisme qu’avec des aspects ordinaires des usages numériques dans le monde des médias.
Numérique, territoires & politiques publiques
Ici, on tente de saisir les effets spatiaux de l’Internet, en termes de dispersion ou de polarisation d’activités économiques, culturelles ou d’initiatives démocratiques.
On s’intéresse ainsi aux conditions de la croissance physique du réseau Internet dans les territoires, où se mêlent opérateurs privés et acteurs publics. On observe également les transformations des constructions identitaires et territoriales sous l’effet des médias.
Numérique, santé, e-inclusion
Ici, les recherches portent sur les usages numériques liés à la santé : consultation ou intervention médicale à distance, coordination des acteurs de la santé, auto-diagnostic et automédication, partages d’expériences de patients, etc.
Ces recherches interrogent tant le potentiel émancipateur que l’exclusion sociale, en lien avec les usages numériques en santé