Ce qu’il faut retenir
Les Progiciels de Gestion Intégrée ont marqué l’informatique des grandes entreprises ces dernières années. Pourtant les résultats apportés par l’enquête OPSIS 2008 menée en Bretagne montrent que les PME sont moins de 5% à avoir effectivement mis en place un PGI. L’effet taille joue dans la décision d’adoption, même parmi la population des PME.
Parmi les résultats, il ressort que les manières de conduire le projet PGI sont assez variées. La tendance est néanmoins à des projets assez courts (inférieurs à 1 an) et réalisés avec le soutien de prestataires externes. Parmi les prestataires, l’intégrateur semble jouer un rôle fort dans la résolution des difficultés opérationnelles de mise en œuvre. De leur côté, les consultants ne sont mobilisés que lorsque les compétences sont absentes en interne. Même si le projet peut rencontrer certaines difficultés (notamment pour le déploiement), il n’a – d’une manière générale - pas le droit à l’échec. D’où la réussite des projets, telle qu’exprimée par quasiment tous les répondants ayant adopté un PGI.
La mesure des bénéfices directs retirés des PGI s’est avérée plus difficile à réaliser dans le cadre de l’enquête. Mais les tendances relevées sont plus positives que négatives, notamment en termes de circulation de l’information qui résulte dans l’entreprise.
D’une façon générale, les résultats de cette enquête apportent des éléments encourageants dans l’idée que les PGI continuent à se développer dans les entreprises de taille plus modeste et que les initiateurs soient en capacité de mener à bien ce type de projet.