45% des internautes français lisent la PQR papier au moins une fois par semaine, seuls 19% la lisent en ligne.
Principaux résultats
Deux offres, deux lectorats.
Les facteurs de lecture de la Presse Quotidienne Régionale diffèrent selon que le lecteur la consomme en version papier ou en ligne.
Le lectorat de l’édition papier est enclin à un plus fort attachement territorial, une fidélité à ce format plus fortement marquée dans les petites villes. Il se compose majoritairement de personnes âgées de 50 ans et plus et d’individus ayant un niveau d’études inférieur à Bac+4.
Si 65% des internautes de plus de 65 ans lisent la Presse Quotidienne Régionale papier, ils ne sont plus que 12% à la consulter en ligne.
La lecture en ligne n’est plus liée à l’attachement territorial mais à l’utilisation quotidienne d’internet. Elle est plus forte chez les jeunes générations, bien que non systématique : 32% des internautes de 18-24 ans lisent la PQR papier et seuls 18 % d’entre eux la suivent en ligne. Leur principale source d’informations étant les sites de presse nationale : 49% d’entre eux se rendent sur des sites de presse nationale au moins une fois par semaine.
De l’importance du bavardage.
« - Vous avez entendu parler de la nouvelle association du quartier ? » « - C’est dans le journal ! ».
Les résultats de l’étude montrent que le fait de parler de l’actualité locale augmente la probabilité de lire des articles de la PQR en ligne et que ses lecteurs sont plus enclins à partager des articles via des réseaux sociaux que ceux de la presse nationale (27% contre 22%). A noter que 51 % d’entre eux sont sensibles à la mise en valeur de leur territoire sur le web.
79% des internautes qui lisent leur quotidien régional en ligne, veulent principalement de l’information de proximité. Or, Ces informations hyperlocales (ville, quartier, territoire), se retrouvent essentiellement sur des sites dédiés (blogs d’associations, de quartiers…).
Un des enjeux de la Presse Quotidienne Régionale en ligne pourrait être de se réapproprier ce qui peut être dit, décrit, commenté, montré sur un territoire aussi petit soit-il. Des futurs développements qui passeraient par la généralisation d’une offre d’actualités locales enrichie grâce aux nouveaux outils et usages du numérique.