Publications

Marsouin publie sur son site le maximum de publications de ses chercheurs membres et de son observatoire. Les publications de certains chercheurs Marsouin sont aussi visibles depuis cette page dans HAL-SHS.

  • [Cahier de recherche] Le travail des développeurs de logiciels libres.

    , par Didier Demazière, François Horn, Nicolas Jullien

    Les communautés du logiciel libre ont réussi à créer un système incitant des personnes à coopérer volontairement à un système de productionet ce alors qu’elles sont disséminées géographiquement, et qu’il n’existe apparemment pas de contraintes institutionnelles.

    Dans cette recherche, nous étudions les règles qui permettent de maintenir la cohésion de ces "communautés distantes" et les raisons qui font qu’un individu va y adhérer et s’y investir durablement. Nos nous basons sur des entretiens avec des développeurs impliqués dans des projets libres. Les premiers résultats, que nous présentons ici, montrent que l’implicatoin dans une communauté est construite temporellement, qu’on peut parler d’une "carrière" pour les développeurs (au sens sociologique du terme). Ces carrières suivent différentes voies, dépendantes du parcours personnel et des référents sociaux.

    Publié dans les Cahiers lillois d’économie et de sociologie, n°46, 2e semestre. pp 171-194.

  • L’usage d’Internet par les communes bretonnes.

    , par Tica Domenech Romero

    Un questionnaire de 22 entrées a été expédié aux 1271 communes de la Bretagne. Le taux de retour ayant atteint 44% (soit 562 questionnaires remplis en 8 semaines) et 63% de la population. Nous considérons les données comme représentatives des communes.

    95% des communes de plus de 5000 habitants affirment pouvoir se connecter à un réseau à connexion permanente.

    Pour les communes les plus petites, les réponses ne sont pas si favorables, environ 60% des communes de moins de 5000 habitants, par leur situation géographique, ne disposent pas de l’alternative d’un accès haut débit.

    87% des communes ayant répondu au sondage sont connectées à Internet. Mais l’utilisation du ADSL pour l’accès à Internet concerne seulement 14% des communes bretonnes.

    L’enquête établit à seulement 35% la proportion de communes bretonnes qui ont un site Internet. Parmi les communes qui n’ont pas site Internet, 21% déclarent envisager de s’en équiper dans moins d’un an.

    Le texte présenté par Godefroy Dang Nguyen approfondi cette description en proposant des explications au non équipement ou au faible développement des services en lignes dans les communes.

  • Final report on the e-commerce project and structure of the websites.

    , by Nicolas Guéguen, Thierry Pénard

    This project is divided into two parts:

     first a study on the conditions of use of the Internet in Brittany: who are and aren’t the Net surfers, with the idea to bring a scientific clarification on what is called the « the digital divide »;

     then, and concerning the Net surfers, we wanted to focus on a type of use, undoubtedly the most important in term of economic development: the use of Web sites, while considering the way to keep the visitor’s attention on a web site.

  • Evaluation of the PAPI’s public policies: results of phase 2

    , by Myriam Le Goff-Pronost

    To give all the Breton people, whatever their ages, their activities and their cities of residence, the opportunity to get familiar with the information technologies, and so within 20 km from their homes, so was the intention of the Breton region when the project to public access points to the Internet (PAPI) was launched in 1998. The goal of this project was to open public spaces in 381 towns or communities of towns in which the access to multimedia tools such as PCs, Mac, printers, scanners, CD-Rom and to Internet is offered. Since the beginning of the project, more and more citizens have been frequenting multimedia spaces and got attached to their spaces and hosts. Public access points to the Internet are now part of the Breton landscape.

    However, such a success implies other issues: are these spaces used the way it was expected? Do they have any social utility? Is the use of e-towns linked with the development of the Internet in Brittany? Why are new technologies rather used in public spaces than at home? Eventually, as far as regional development is concerned, does the familiarization still have to be while the goal is reached? This last question also leads us to consider a possible continuation of the “e-town” operation. Those few issues are attempted to be solved through the second phase.

  • [Rapport] Results of the project ergonomics of reading

    , by Nicolas Guéguen, Yannis Haralambous

    This questioning raises research issues in the fields of cognition, psychosensory analysis, digital documents structure and presentation, competitive environments in the value chain and distribution of written documents. We have followed two research dimensions, corresponding with the two teams having brought to fruition the project:

    characterization of the action of page turning in a traditional book which will serve as basis for the implementation of automated page turning (ENST Bretagne, more precisely: Frédéric Miras’ thesis),

    concerning interaction between men and machine, the definition of critical points in the interaction with an electronic book through a functional analysis of traditional and electronic books (GRESICO).

    These two dimensions converge towards a specification of the intelligent and user-friendly e-book, whose functionalities, if not its architecture, we already suggest establishing.

  • [Rapport] final du projet commerce électronique et structure des sites.

    , par Nicolas Guéguen, Thierry Pénard

    Ce projet comportait deux partie :

     d’abord une étude des conditions d’utilisation d’Internet en Bretagne : qui sont les internautes, qui sont les non-internautes, avec l’idée d’apporter un éclairage scientifique sur ce qu’on appelle « la fracture numérique » ;

     ensuite, et concernant les internautes, nous avons voulu nous intéresser à un type d’usage, sans doute le plus important en terme de développement économique : celui des sites Web, en réfléchissant à la façon de conserver l’attention d’un visiteur sur un site.

  • [Rapport] Résultats du projet ergonomie de lecture.

    , par Nicolas Guéguen, Yannis Haralambous

    Ce questionnement soulève des problématiques de recherche dans les domaines de la cognition, de l’analyse psychosensorielle, de la structuration et de la présentation de documents numériques, de l’environnement concurrentiel de la chaîne de production et de distribution des documents écrits.

    Nous avons suivi deux axes de recherche, correspondant aux deux équipes ayant mené à terme le projet :

     la caractérisation de l’acte de feuilletage dans le livre traditionnel qui servira comme fondement à une implémentation du feuilletage électronique (ENST Bretagne, et plus particulièrement : thèse de Frédéric Miras),

     au niveau de l’interaction Homme-Machine, la circonscription des points critiques dans l’interaction avec un livre électronique à travers une analyse fonctionnelle des livres traditionnel et électronique (GRESICO).

    Ces deux axes convergeront vers un cahier de charges de livre électronique intelligent et érgonomique, dont nous nous proposons déjà d’établir les fonctionnalités, voire l’architecture.

  • [Rapport] Évaluation de la politique publique des cybercommunes : résultats de la phase 2

    , par Myriam Le Goff-Pronost

    Donner à tous les Bretons, quels que soient leur âge, leur activité et leur lieu de vie, les moyens de se familiariser avec les technologies de l’information et cela à moins de 20 km de chez eux, tel fut l’objectif de la Région Bretagne lors du lancement du projet cybercommune en 1998. Il s’agit de l’ouverture dans 381 communes ou communautés de communes d’espaces publics offrant l’accès aux outils multimédia (ordinateurs de type PC et/ou Mac, imprimantes, scanners, CD Rom...) et à Internet. Depuis le début du projet, la fréquentation des espaces multimédia a fortement augmenté et les citoyens se sont attachés à leurs espaces et à leur animateur. Les cybercommunes sont entrées dans le paysage breton.

    Cependant, le succès suscite d’autres interrogations : les usages sont-ils ceux qui étaient attendus ? Ces espaces ont-ils une utilité sociale ? L’utilisation des cybercommunes a-t-elle un lien avec le développement d’Internet en Bretagne ? Pourquoi utiliser les nouvelles technologies dans un espace public plutôt qu’à domicile ? Enfin, au terme du plan de développement régional, la politique de familiarisation a-t-elle toujours sa raison d’être si l’objectif a été atteint ? Cette dernière interrogation conduit à envisager les prolongements possibles de l’opération « cybercommunes ».

    La phase 2 tente de répondre à ces quelques questions en interrogeant directement les utilisateurs de ces espaces et en se concentrant sur la question de la réduction de la « fracture numérique » afin de repérer quelles sont les pratiques effectives de l’usage de l’Internet à l’échelle des Pays.