Résultats
Dans un premier temps, nous avons cherché à établir un état des lieux sur la substitution possible cinéma/ DVD. L’enquête montre qu’il s’agit plutôt d’une complémentarité, causée par un effet générationnel. Ce sont plutôt les jeunes qui ont cette attitude. A l’inverse, il y a plusieurs catégories de faibles consommateurs de films (que ce soit par la fréquentation des salles que par le visionnage des DVD) se différenciant les unes des autres par leurs modalités d’accès aux DVD (location ou achat) et par le type de contenu regardé (consommation de films d’art et d’essai). Les « cinéphiles » vivent dans une grande ville, ce qui laisse penser que pour cette catégorie de contenu (art et essai) c’est bien l’offre qui détermine la demande. Les utilisateurs courants de DVD et de cinéma (en dehors des utilisateurs intensifs) représentent plus d’un tiers de l’échantillon, mais se répartissent en deux classes : ceux qui ont tendance à emprunter dans une médiathèque (sans doute parce qu’ils en ont une près de chez eux) et ceux qui louent, achètent ou empruntent leurs DVD aux amis. Dans les deux cas cependant, la consommation modérée de DVD se couple avec un accès faible mais régulier au cinéma (au moins une fois par mois).